Cartes scolaire, premiers éléments.

Publié le par élus démocrates 63

Le 22 mars 2010 à 10h00, en amont de la CDEN et des rencontres avec les organisations syndicales, l’Inspection d’Académie organisait une moment d’échange avec l’Association des Maires du Puy-de-Dôme pour esquisser les premiers contours de la future carte scolaire.

La plupart des élus des communes concernées étaient présents ainsi que les parlementaires Michèle ANDRE, Jean-Paul BACQUET et Alain NERI.

La réunion fut co-présidée les services de l’Académie et Daniel BELLAIGUE, Président de l’Association des Maires Ruraux, représentant l’AMF63 en l’absence, dénoncée par Jean-Paul BACQUET, de ses Vice-présidents. En ce qui me concerne j’ai participé aux débats en tant que simple membre du Conseil d’Administration.

Les échanges furent particulièrement intéressants et commencèrent par une bonne nouvelle : l’ouverture de 12 postes d’enseignant supplémentaires à la rentrée 2010. Cette augmentation doit cependant être relativisée puisqu’elle ne fait croître que de 0,4% le nombre d’instituteurs et de professeurs des écoles alors qu’il avait chu de 2,6% entre 2000 et 2009. Leur effectif total sera donc de 2 754, dont l’immense majorité affectée « devant les enfants » (pour 94% d’entre eux). La moyenne du nombre d’enfant par enseignant est de 23,7 mais, heureusement, il n’existe plus de seuil pour ouvrir ou fermer une classe.

Le Puy-de-Dôme compte 527 écoles dont 9 à classe unique. En effet, une des particularité du département est l’utilisation fréquente du regroupement pédagogique (58 à la rentrée 2009). Plusieurs participants, notamment Alain NERI et Jean-Paul BACQUET, ont souligné l’intérêt du système ; le Député-maire de Coudes a même appelé de ses vœux une implication plus forte de l’AMF pour la concrétisation de nouveaux RPI afin de garantir aux enfants des milieux ruraux une pédagogie de qualité. En ce qui me concerne, j’ai dénoncé l’attitude de ceux qui oublierait volontiers l’appartenance de communes à des RPI sous prétexte qu’elles n’ont plus d’école sur leur territoire. Cette question est loin d'être anodine. C’est pour cette raison que je trouve pertinente la demande des élus du RPI Aulhat-St-Privat/Brenat/Flat. Dans la mesure où les locaux sont disponibles et où l’accroissement du nombre d’élèves appelle l’ouverture d’une nouvelle classe, il n’y aucune raison pour ne pas rouvrir l’école fermée quelques années auparavant ; le seul coût du transport ne m’apparaît pas comme un argument recevable pour y faire obstacle.

Après ces propos introductifs est venu le temps de l’examen des 67 dossiers mis à l’étude et les élus présents n'ont pas manqué de défendre leurs écoles.

 


 

Simon RODIER,

membre du Conseil d'Administration de l'AMF 63

 

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